Si l’île Maurice a déjà connu des naufrages dans son histoire passée et récente avec notamment le MV Benita en 2016, celui du MV Wakashio le 25 juillet 2020 fera date pour les conséquences écologiques et la mobilisation sans précédent de la population.
Aussi, face à cette catastrophe écologique et par conséquent humaine, nous nous sentons tous concernés et nous voulons agir. Mais comment ? Nous avons été des milliers à nous mobiliser pour apporter notre aide sur le terrain. MUA a déjà offert Rs 100 000 à la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) et a organisé une levée de fonds par l’intermédiaire de Small Step Matters qui a généré plus de Rs 914 000. Cette somme a été reversée à la MWF. Nous vous remercions par ailleurs pour votre participation et votre action dans cette épreuve qui nous concerne tous.
Si le naufrage et ses conséquences ont révélé des failles du système dans la gestion des événements, dans le secteur de l’assurance, il pourrait aussi y avoir un avant et un après Wakashio…
En effet, ce naufrage met en lumière les lacunes des assurances en produits environnementaux face à des catastrophes écologiques avec risques de pollution. Ces produits concerneraient l’environnement naturel lui-même mais aussi les installations industrielles, notamment celles qui traitent les déchets ou encore les sites commerciaux.
Cependant, deux obstacles majeurs se présentent : d’abord, les frais que pourraient encourir les assureurs, qui sont parfois astronomiques, de l’ordre de plusieurs milliers de milliards de roupies ! Ensuite, le fait qu’une réclamation se fasse après l’expiration de la police d’assurance dans le cas d’une pollution graduelle par exemple. Il faudrait donc bien mesurer tous les risques pris par l’assureur.
Ainsi, une solution serait de s’associer avec un réassureur pour répartir au mieux les risques.